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Qui se cache derrière l’auteur ?

Si tu me connais pour être l’auteur de plusieurs romans, dont quelques titres tels que « L’enfer vivait ici », la saga « Ils ont rencontré John », « Chat » ou encore « Le mur du temps », qui commencent à se faire une petite réputation, sache que derrière l’auteur, il y a bel et bien un être humain.

C’est au cours de nombreuses discussions avec quelques amies, qui se reconnaitront volontiers, que j’ai décidé de parler un peu de moi. En fait, à force d’écrire des histoires – plus de vingt romans, à ce jour – mes amies soulevaient cette remarque : si mes titres se faisaient un nom et permettaient aux lecteurs, en quelque sorte, de m’identifier, aucun d’eux ne me connaissaient vraiment.



La question qui semblait revenir régulièrement est… Qui est Ludovic Metzker ?

Pire. J’ai découvert, au fur et à mesure de conversations avec des auteurs, blogueurs ou administrateurs de groupes Facebook, qu’on avait une image assez particulière me concernant. Je me permets de te présenter des exemples concrets :


- On me croit distant !

- On me croit inaccessible !

- On me prête l’image de quelqu’un de hautain !

- On me croit professionnel de la communication (sic) !


Et j’en passe et des meilleurs 😊


Avant de commencer ce texte, sache que s’il peut me sembler aisé d’imaginer une histoire, l’idée même d’envisager de raconter la mienne me parait insurmontable. Tu vas penser que cela peut être un comble pour un auteur à l’imagination aussi débordante, mais je t’assure, ce n’est pas un exercice facile et j’envie les auteurs qui y arrivent sans peine.


En vérité, mine de rien, je suis comme toi.

Imagine qu’avant, j’étais un individu terriblement timide. Lorsque tu me vois en LIVE, tu as du mal à le croire, mais je t’assure que j’avais énormément de difficultés à prendre la parole et à m’imposer. Aujourd’hui, en tant qu’auteur, je me suis soigné, mais certains points noirs persistent encore. Si, moi-même, je vois certains auteurs comme des dieux vivants, j’ai du mal à m’imaginer de la sorte.


« Le syndrome de l’imposteur »


C'est le plus connu de tous. J’ai souvent eu la sensation de voler ce statut d’auteur. Contrairement à de nombreux confrères, je n’ai aucun diplôme, aucune formation, rien. De plus, j’ai longuement souffert de dyslexie et je confondais les temps. Lors de mon adolescence, mon frère Olivier m’a donné le goût de lire. Je me souviens de cette époque, où lui et son ami de faculté, me forçaient à lire un livre par semaine et me demandaient de faire une synthèse de celui-ci. Un peu comme les chroniqueurs de maintenant, je devais raconter l’histoire en détail et expliquer la raison qui me poussait à aimer un personnage, un lieu…




C’est avec le titre « LE MUR DU TEMPS » que j’ai commencé à prendre conscience du pouvoir des mots et que si cela me faisait un bien fou d’écrire, je n’avais jamais envisagé qu’un jour, une histoire puisse faire autant sensation. Pour quelqu’un comme moi, c’était étrange de recevoir des mails et des coups de téléphone : les lecteurs me remerciaient pour ce roman aussi touchant que troublant. En écrivant ce roman, j’avais envie de raconter l’histoire de mon grand-père paternel, victime de la Shoah. Bien que petit-fils de déporté, je voulais partager les blessures de ces inconnus qui, à mes yeux, sont les véritables héros de cette fichue période. Il était hors de question d’en faire un énième roman témoin.



Hautain… Distant… Inaccessible…


Je t’avoue que ce ne sont pas des images flatteuses. J’espère que tu ne doutes pas de ma sincérité si je te dis que je n’ai jamais désiré laisser transpirer cette idée saugrenue. Oui, je travaille énormément et de ce fait, on me voit peu sur les réseaux sociaux, sauf pour déconner ou parler de mes romans.

En fait, je vais te dire une chose : je ne suis pas le genre d’auteur à se croire super intéressant. Non, je n’ai pas été dans l’espace : encore que pour cela, il me faudrait vaincre ma hantise du vide ! Non, je n’ai pas assisté à une expédition sur le mont Everest. Non, je n’ai jamais participé à des courses de voitures de type F1…


Stupidement, j’ai toujours pensé qu’il fallait être « intéressant » pour raconter quelque chose… d’intéressant – faut que je note cette phrase ! Comme tout le monde, j’ai une vie pourtant remplie par mes voyages, mes aventures un peu loufoques, parfois dramatiques, mais je suis aussi quelqu’un qui n’aime pas vraiment raconter mes déboires, préférant garder un certain optimisme. Ainsi, à la suite de quelques déboires avec des auteurs et chroniqueurs – Oui, oui, je n’ai pas que des amis – j’ai mis du temps à prendre une décision radicale. Deux ans après des rencontres avec une bande d’imbéciles à l’ego aussi démesuré qu’hypocrite, j’ai décidé de chasser de ma vie toutes les personnes qui racontaient des inepties à mon sujet ! Suppressions, blocages…


Tu te souviens de la phrase culte dans le film « Les trois frères » ?


« Une société, c’est comme une montgolfière… »



C’est à peu près la même chose, dans la vie. Pour se sentir « mieux », il faut se débarrasser de ceux qui ne vous veulent pas forcément du bien et donner de sa personne à ceux qui vous apprécient pour celui que vous êtes ! J’ai mis du temps à m’en rendre compte. En fait, avec du recul, je me suis rendu compte de la perte de temps incommensurable à tenter de me justifier auprès de ces gens. Le temps, il n’est pas infini. Autant le gagner avec les gens qui nous aiment et ne pas le perdre avec les autres !


J’adore discuter avec les lecteurs, les chroniqueurs et une poignée d’auteurs. En fait, pour ne rien te cacher, j’aime parler, tout simplement. Juste que j’aime la sincérité, l’authenticité. J’ai énormément de mal avec les individus qui tournent autour du pot et qui passent un temps monstrueux à emmerder les autres.

Une des leçons de mon frangin que j’adore particulièrement, est la suivante : il y n’y a que les gens qui s’emmerdent dans leur vie qui finissent par emmerder les autres ! Et… ce n’est pas faux ! J’écris. Je travaille énormément. J’apprends de mes erreurs. Je regarde des documentaires sur des sujets plaisants et j’essaie de me mettre à la relaxation. J’ai des rêves, des envies. Je veux faire tellement de choses que je suis obligé d’apprendre à me gérer, à me focaliser. Et ce n’est pas une sinécure, crois-moi.


Alors lorsque mes amis m’ont dit qu’il serait plaisant de me découvrir, que je donne un peu de moi, de mon expérience, je ne savais pas du tout par quoi commencer. Huit ans d’expérience. Plus de 20 romans avec, à la clé, une trentaine de personnages, des lieux…

J’ai recommencé certains livres plusieurs fois. Je me suis totalement planté en communication pour quelques titres et j’ai du prendre des décisions importantes comme changer un titre, changer les couvertures, prendre un nouveau nom !


Ce premier article était pour me présenter un peu. Me dévoiler sans pour autant en faire des tonnes. J’espère que tu voudras découvrir ceux à venir ! Je compte te livrer mes expériences dans le monde des auteurs. J’ai envie de te raconter tout ce que j’ai pu apprendre au gré du temps.


Es-tu partant ?




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