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Pourquoi j’ai arrêté de me plaindre !

Dernière mise à jour : 22 juin 2021

Le saviez-vous ?

Il y a quelques mois, alors que j’étais en train d’effectuer des recherches sur internet, j’ai découvert un article fortement intéressant qui expliquait pourquoi, dans de nombreux cas, nous pensons avec négativité.

N’avez-vous jamais remarqué que lorsque vous entreprenez quelque chose, la première pensée qui vient à l’esprit est cette affirmation : « Je ne vais jamais y arriver ! » ou sa variante qui consiste à se répéter « Je ne suis pas assez doué pour me lancer dans une telle entreprise ! ».

Si nous mettons de côté la fameuse « Loi de Jante » qui est tout de même particulière, je me suis penché sur la question de cet état d’esprit que je rencontre, mine de rien, régulièrement sur les réseaux sociaux et sans pour autant me prendre pour un scientifique, il existe un début de réponse.

Ne nous mentons pas à nous-mêmes, il semblerait que le sentiment d’échec nous poursuive sans relâche. Nous n’avons même pas entrepris un projet que la négativité intervient alors que nous ne lui avons strictement rien demandé.

Alors pourquoi agissons-nous de la sorte ?

Pourquoi est-ce que nous pensons qu’un rendez-vous amoureux tournera à la catastrophe sans avoir « vu » la personne ?

Pourquoi pensons-nous ne pas obtenir un poste convoité ?

Sommes-nous pessimistes à ce point ?

Et si la réponse était tout bonnement un « OUI ! » !

Je m’explique et c’est ici que l’article est vraiment intéressant. Ce « Oui ! » est franc, car il faut savoir une chose essentielle : indirectement, nous sommes responsables de cela. Comment est-ce possible ? Le constat est là : dès notre naissance, notre cerveau broie du noir ! Vous avez bien lu, vous ne rêvez pas ! Entre le cerveau et le cœur, il existe une différence majeure. Si ce dernier se veut enjoué et prêt à prendre des risques, quitte à se manger un râteau ou être peiné, le cerveau a pris ses marques depuis bien longtemps et semble préparé au pire !

De ce fait, nous nous plaignons. De tout et de rien. La défaite est en nous. Elle nous colle à la peau et ne veut pas partir : c’est une squatteuse qui ne paie pas son loyer 😊

Pourquoi est-ce que j’ai arrêté de me plaindre ?

Pour vous y répondre, je vais vous dévoiler une petite histoire de ma vie que je n’ai jamais dévoilée parce que cela fait partie intégrante de ma façon de voir les choses : montrer le positif, c’est aussi l’être !

Il y a exactement trois ans de cela, je m’étais brisé un bout d’os du pied, le cuboïde : vous savez, le tout petit bout d’os qui apporte bien des emmerdements ! Et ça n’a pas loupé puisque j’ai dû mettre de côté une partie de ma vie durant quelques mois. Je me souviens, malgré toute ma positivité, avoir dit à une amie : que peut-il m’arriver de pire ? Mourir ? Ce dernier mot ne sera pas à prendre à la légère puisqu’à la fin de cette même année, c’est exactement ce que j’ai failli faire… Mourir ! C’est à cet instant précis que j’ai compris l’importance d’écouter son cœur, plus que de raison. Avec une première attaque, fin 2017 et une seconde, début 2019, m’ont fait prendre conscience que notre propre cerveau est notre pire ennemi.

Si nous n’écoutons que lui, notre vie sera morose !

J’ai donc décidé d’arrêter de me plaindre et de prendre le bon côté de la vie. Aussi, sans vous mentir, il m’arrive encore, très très rarement, de me plaindre… C’est ce qui fait de « nous » des êtres humains à part entière.  Je sais que je vais continuer de me planter. J’ai retenu cette phrase que j’aime beaucoup : à force de me planter, je vais arriver à devenir une jolie rose ! Et croyez-moi, cela change tout. Détourner le mauvais et le transformer en beau. Oublier le passé pour voir l’avenir. Se dire que tant que nous ne sommes pas sous terre, rien ne pourra nous abattre ! J’aime à me dire que la vie n’est pas une bataille, mais un tango ! Parce que je crois sincèrement que la positivité se partage et que dans ma famille, j’y vois énormément de positivité, chez mon frère, belle-sœur, neveux, cousins ! J’ai donc opté pour ce choix : m’entourer de gens positifs, souriants, aimant la vie !

Je me souviens d’une phrase prononcée par mon médecin lorsque j’étais à l’hôpital :

« Je ne sais pas si vous croyez en Dieu, mais lui semble croire en vous ! »

C’est con, mais cette phrase a changé ma vie.

Des malheurs, nous en avons tous. Ma question est la suivante : est-ce que se plaindre changera quoi que ce soit ? Ma réponse : bien sûr que non ! J’ai ce souvenir que ce même docteur me voyait toujours sourire malgré les soucis au niveau du cœur et l’annonce d’un diabète qui aurait dû m’assener à terre. Il m’avait dit : et vous souriez toujours ! Je lui avais répondu que de toute manière, je ne pouvais pas me suicider, les fenêtres étaient bloquées !

Pourquoi agir ainsi ? Parce qu’en finalité, nous ne pouvons pas changer ce qui est arrivé. En revanche, nous pouvons tenter d’améliorer certains points de notre vie en écoutant notre cœur, nos envies. Est-ce que vous plaindre vous apportera un changement ? Posez-vous la question ! Attention, je le redis, il m’arrive aussi de me plaindre un tout petit peu…

Que faire ?

En ce moment, nous sommes confinés. Nous vivons ce que j’aime appeler, une expérience inédite ! Pourquoi ? Parce qu’en ces jours, nous pouvons nous remettre en question et poser notre regard sur « ailleurs » et découvrir que finalement, malgré tout, nous n’avons pas une vie si merdique : nous pouvons lire, écrire, découvrir, jouer, manger… Et vous savez quoi ? Sur notre même planète, il existe des gens qui n’ont absolument rien de ces petits plaisirs. Rien… Ce n’est rien ! Et être en vie, avoir cette liberté, même restreinte, c’est tout simplement un pur bonheur.

Voilà pourquoi j’ai cessé de me plaindre !

Parce que malgré tout, la VIE est présente en nous. Mon cerveau me sert à imaginer des mondes toutefois, j’ai arrêté de l’écouter pleurer et à force, à son tour, il écoute mon cœur et ça, ça change tout !

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