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LAURE ENZA

Aujourd'hui, c'est au tour de LAURE ENZA de se prêter au jeu de l'interview :)

Et encore une fois, veuillez m'excuser du retard : sept mois... Oups ! Ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ? LAURE ENZA est autrice : oui, je sais, je n'aime pas le terme "auteur" car on dit "actrice"... "conductrice" ou encore "préparatrice" ! Donc, notre autrice du jour ne fait pas qu'écrire. Elle tient plusieurs pages sur Facebook dont une pour ses romans, une autre pour ses conseils en orthograve... et une pour ses lectures !

Et dire que j'espérais une page spéciale cuisine italienne ! C'est foutu, je crois bien :p :p



1 – Peux-tu te présenter en quelques mots ?


Bonjour. En quelques mots ? C’est impossible, d’habitude j’écris des romans (ah ah !). Bon allez : je suis passionnée, bavarde, gourmande, insomniaque… et aussi je lis, j’écris, je dessine, je photographie.


2 – Le nom que tu utilises en tant qu’auteur, est-il un pseudo ?


Laure Enza est un pseudo, féminisant mon nom Lorenzi.


3 – Peux-tu nous expliquer ce choix ?


Au début, c’est parce que mon mari avait un peu honte que je publie de la littérature féminine (avec quelques scènes olé olé).


4 – En tant qu’auteur, est-ce qu’il t’est arrivé de te faire des ennemis chez les chroniqueuses ou chez les confrères / consœurs ?


Pas à ma connaissance. Je suis d’un naturel plutôt bienveillant, les gens le sont en retour. Ou alors, ils ne me l’ont pas dit ? Ou alors, je suis trop naïve, je n’ai pas vu ?


5 – Choisis-tu tes thèmes au feeling ou parce que tu es persuadé que tu vas tout défoncer en vente ? Paraît que le cul, ça marche…



Malheureusement, je choisis mes thèmes au feeling (romans feelgood et romans jeunesse) et ce n’est pas à la mode, contrairement aux romances et thrillers… tant pis, je me fais plaisir.


6 – Est-ce que tu as rencontré des auteurs / blogueuses qui se la pètent tellement que tu n’as pas envie d’échanger avec eux ?


Euh non, pas sur les réseaux, les gens sont là pour parler littérature, c’est sympa (du moins les gens avec qui j’échange). En salon, il m’arrive de croiser des auteurs édités qui se la pètent, mais là, c'est eux qui n’ont pas envie d’échanger avec une auto-éditée !


7 – Es-tu plutôt du genre Country ou Rock ?


Les deux. En musique j’aime presque tout.


8 – La question la plus stupide : pourquoi est-ce que tu écris ? Et évite les clichés…


C’est un réflexe quotidien, nécessaire, comme respirer.


9 – En as-tu déjà eu un peu marre d’écrire ? Et si oui, explique-moi pourquoi !


Jamais.


10 – Généralement, il te faut combien de temps pour écrire un livre ? Te faut-il un lieu secret connu de toi seul et d’Alfred – oui, le mec dans Batman ?


Pour les feelgood, il me faut 3 mois pour écrire, 3 mois pour corriger. Pour les romans jeunesse de science-fiction, il me faut un an pour écrire (beaucoup de documentation) et 3 mois pour corriger. J’écris n’importe où, je peux écrire dans le métro, dans un bateau, sur l’herbe, à la plage. Pas de lieu secret.


11 – As-tu des conseils à donner à quelqu’un qui veut suivre tes pas ou préfères-tu garder cela pour toi ?


Je préfère parler de « retours d’expériences » plutôt que de conseils, sur mon blog par exemple, je raconte mes tâtonnements, mes échecs et mes réussites, cela peut donner des pistes, éviter de faire les mêmes erreurs, mais je n’ai pas la prétention de donner des conseils. Comme je porte des talons aiguilles, c’est difficile de suivre mes pas, en fait !



12 – Est-ce que tu as un rituel avant d’écrire ? Fais-tu du Yoga ? Est-ce que tu sacrifies une poule – l’animal… - ou alors, tu bois juste ton café et hop ?


Alors, je ne bois pas de café et je n’ai pas le temps d’avoir des rituels, ni des poules, ma vie est trop trépidante : j’essaie juste d’écrire dès que j’ai cinq minutes, que ce soit sur un bout de papier ou parfois sur une nappe ou un ticket de caisse, ou sur mon ordi s’il est à portée de main. Je saute sur la moindre occasion. C’est peut-être ça mon rituel : trouver l’instant !


13 – Es-tu satisfait et serein lorsque tu as ENFIN posé le mot FIN ou est-ce que tu flippes à mort ?


Ni l’un ni l’autre. Je suis trop occupée à procéder aux étapes suivantes (en auto-édition, il y en a tant !) et j’adore ça.


Et enfin, la dernière question !


14 – SI, je dis bien SI, tu devenais quelqu’un de super connu, penses-tu que tu prendrais le melon ou tenterais-tu de rester humble ?


Je ne sais pas, peut-être que je ferais bien ma princesse avec les auteurs édités qui m’ont snobée dans les salons, ah ah !... Je crois que j’aime trop l’autodérision pour prendre le melon, mais qui sait ?



J’espère que ces questions t’auront plu et que tu auras pris plaisir à y répondre.

Je te remercie d’avoir joué le jeu !


Oui, merci, je suis très narcissique, j’adore parler de moi, j’ai pris beaucoup de plaisir à répondre à tes questions !

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